QUEM LEVA BAJULADORES A SÉRIO SE DÁ MAL
Sempre que encontro com algum bajulador, lembro-me da poesia de Jean de La Fontaine ( a partir da Fábula Vulpis et Corvus, de Aesopus), proveniente de meus estudos de francês, que foi há muito tempo. Felizmente, a gente esquece seletivamente de assuntos aprendidos, senão a cabeça iria para o espaço. Mas muitas coisas ficam permanentemente. É o caso da poesia abaixo; trata-se de uma lição para toda a vida. LE CORBEAU ET LE RENARD Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : “Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.” A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s’en saisit, et dit : “Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. ” Le Corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. DE: JEAN DE LA...
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